#École
11.03.2024

Les classements : quels enjeux pour l’ESC Clermont BS ?

Dans un paysage extrêmement compétitif, l’ESC Clermont Business School s’est particulièrement démarquée en 2023 grâce à des performances exceptionnelles dans les classements nationaux et internationaux.

À travers une stratégie axée sur l’innovation académique, l’internationalisation de ses effectifs, de ses enseignants et une approche pragmatique vers l’insertion professionnelle des étudiants et diplômés, l’ESC Clermont BS a su élever ses standards et répondre aux exigences d’un univers en constante évolution.

Pour comprendre un peu mieux le fonctionnement de ces classements, leurs limites mais également l’évolution des critères d’évaluation, nous avons posé quelques questions à Catherine Rouchy, Directrice des projets de développement France & Classements.

L’ESC Clermont BS a connu d’excellents résultats dans les classements cette année, comment l’expliquez-vous ?

C’est vrai, la tendance est bonne depuis plusieurs années et l’année 2023 a connu un bond spectaculaire, sur le Financial Times d’abord puis sur bon nombre de classements nationaux. À cela plusieurs raisons.

La première bien sûr est liée à notre évolution très positive sur tous les critères principaux : critère académique avec des reconnaissances nationales et internationales de nos diplômes qui nous distinguent, critère international avec un recrutement important de professeurs étrangers ainsi qu’une plus forte internationalisation de nos étudiants et de nos programmes, critère professionnalisation avec des taux d’insertion à un excellent niveau, boostés par l’alternance et les moyens très importants que nous avons mis depuis 4 ans sur l’accompagnement vers l’emploi par la création d’une véritable agence de placement dans l’École.

La seconde tient à des changements dans la façon d’évaluer les écoles qui nous permettent de faire valoir nos spécificités. Par exemple, certains critères, jusque là évalués en valeur absolue le sont maintenant en valeur relative ramenée aux effectifs (de professeurs, d’étudiants…). Pour une école à dimension humaine comme la nôtre, ça change tout car cela permet de mesurer la création de valeur réelle pour chaque étudiant !

Enfin, la troisième raison, et peut-être celle dont nous sommes les plus fiers, est la mobilisation de nos alumni qui ont envie de défendre la place de leur École et répondent donc plus massivement aux questionnaires des media pour lesquels ils sont sollicités, je pense notamment à celui du Financial Times (FT).

L’École cherche-t-elle particulièrement à performer dans les classements ? Et dans quelle mesure cette « quête » guide-t-elle sa stratégie de développement ?

Les classements font partie intégrante de notre marché. Il faut être conscient qu’en France il existe près de 300 écoles de commerce mais que seules celles qui délivrent des diplômes visés et grade de master sont concernées par les différents “Classements des grandes écoles de commerce” qui évaluent les Programmes Grande École.

Alors oui, répondre aux critères de qualité exigés par le ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche est un point essentiel de notre développement, un signe distinctif qui est dans notre ADN. Les classements sont d’ailleurs au cœur de notre plan stratégique REVEAL 22-27, notamment parce qu’ils contribuent à renforcer notre attractivité nationale et internationale.

Enfin, performer dans les classements est une quête vertueuse, qui nous oblige à nous remettre en question en permanence sur tous les aspects de notre activité, même si nous sommes tout à fait conscients des limites de ces mêmes classements.

Les classements restent un point d’entrée utile pour s’informer sur les écoles. Quels conseils pourriez-vous donner aux parents et aux étudiants pour décrypter les résultats et mieux se repérer ?

Le premier conseil que je donnerais est de se poser la question suivante : vers quelle catégorie d’école je souhaite m’orienter ? Et à cette question, ma réponse est que les écoles répertoriées dans les classements des média nationaux et internationaux sont toutes de bonnes écoles, dont les moyens mis en œuvre (corps professoral, équipes administratives, campus, partenariats entreprises et internationaux…) sont vérifiés et évalués par le ministère et les accréditeurs internationaux.

Ensuite il est important de s’informer « sur le terrain ». Les journées portes ouvertes notamment, mais aussi les rendez-vous individuels avec les équipes de l’École, permettent d’être éclairé sur toutes les possibilités qui s’offrent aux jeunes, de poser toutes les questions que l’on souhaite, de rencontrer les professionnels et de visiter les lieux d’apprentissage. Bien souvent, à l’issue d’une de ces rencontres, les familles comme les étudiants ont une perception, un « feeling » ou non, et les classements deviennent un critère parmi d’autres collectés sur place.

Dans tous les cas, ma certitude est que la réussite de l’étudiant à l’école et la valeur de son diplôme tiendront bien plus à sa capacité à s’investir et tirer parti des moyens mis à sa disposition, qu’à un classement.

De nouveaux classements évaluent la qualité de vie des étudiants et leur épanouissement. Quelle importance y accordez-vous ?

La vie étudiante est un moment privilégié, et les expériences possibles dans une vie d’école sont nombreuses et partie intégrante de notre attractivité dans le paysage de l’enseignement supérieur. Parmi les classements exclusifs autour de l’expérience étudiante, nous participons depuis plusieurs années à HappyIndexatSchool. Nous y attachons de l’importance car c’est un baromètre qui nous aide à mesurer notre évolution sur certains points, à progresser notamment sur les questions liées à l’impact qui sont nombreuses dans ce classement. La limite est aujourd’hui la « sur sollicitation » des étudiants, à qui on demande de répondre au même moment à de nombreux questionnaires, enquêtes d’insertion, de satisfaction… C’est pour nous un vrai sujet aujourd’hui, c’est pourquoi nous limitons nos collaborations à ce type d’enquêtes.

Enfin, selon vous, quels nouveaux critères permettraient à l’ESC Clermont BS de se distinguer encore davantage dans les classements ?

J’en ai parlé précédemment, mais en effet tous les critères ramenés à la taille effective de l’école sont pour nous intéressants, car ils permettent de mesurer la qualité et les moyens mis en œuvre pour chaque étudiant. De même des critères autour du R.O.I. : pour exemple, le Financial Times (FT), avec son critère « Value for Money », mesure le rapport entre le salaire 3 ans après le diplôme et le coût des études… Ce critère nous place à la 41e place, juste devant Trinity College.

Et bien sûr les critères autour de l’impact. Le FT accorde aussi une place de choix à des critères autour de la diversité dont « women on board », « international student »… Tous ces critères nous ont permis un bond spectaculaire en 2023 dans ce classement. Nous participons aussi depuis sa création au classement Change Now – les Echos start. Il entre en résonnance parfaite avec notre stratégie aujourd’hui, il nous aide à nous situer, à nous challenger, et nous sommes assez fiers de figurer parmi les écoles les plus engagées dans la transition sociale et écologique.

Demain, l’accroissement du poids accordé à ces critères de rayonnement et d’impact nous permettrait, certainement, de nous distinguer encore davantage dans les classements !

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